Nous devons le recul des
armées allemandes en 1918 aux régiments français, certes – mais aussi aux
troupes des USA et du Commonwealth (Grande Bretagne, Canada, Australie,
Nouvelle Zélande …). Les cimetières britanniques, petits ou grands, les
immenses mémoriaux de Thiepval, Pozières ou Villers Bretonneux le rappellent.
Et nous admirons, souvent de loin et sans oser y entrer, l’impeccable
décoration florale.
Mais pourquoi et comment
ont-ils été créés, pourquoi ces tombes britanniques dans certains cimetières
communaux (Andechy, Davenescourt etc.), ou dans des nécropoles nationales françaises
(Montdidier), pourquoi ces cimetières isolés dans les champs ne comportant
parfois que quelques tombes (Bouchoir, Hourges, Vrély par exemple), que peut-on
lire sur les stèles, qui est en charge de l’entretien ? – tout cela, nous
l’ignorons souvent.
C’est pour répondre à ces
questions – et expliquer aussi l’importance du ‘tourisme de mémoire’ de la part
des Britanniques – que Richard Moss, qui a passé sa vie au sein de la
Commission des Cimetières militaires du Commonwealth (Commonwealth War Graves
Commission) donnera une conférence
vendredi
12 octobre 2018 Ã Montdidier
(20h., Hôtel de Ville)
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